Le sport et la boxe ont rythmé sa vie depuis son plus jeune âge. Grâce à sa volonté et à son abnégation à l’entraînement, Estelle Mossely devient la première boxeuse française championne olympique en 2016 à Rio. Ce qu’elle désire, elle l’obtient à force de travail. Être maman est devenu son souhait en 2017 ; elle met donc sa carrière sportive de côté quelques mois afin de fonder une famille, puis reprend en tant que boxeuse professionnelle. Cette année, à 27 ans, elle a accouché d’un deuxième enfant. Cette fois, Estelle a continué de s’entraîner pendant sa grossesse, un choix qui la rend d’autant plus fiere, alors qu’elle a vécu 9 mois sans contrainte, et qui lui facilite aujourd’hui la reprise de l’entraînement en vue de prochaines compétitions.
Estelle Mossely: Pour moi, il était clair en tombant enceinte que, si je voulais reprendre vite le sport, il fallait que je m’entraîne. J’avais la motivation et j’ai donc continué le sport jusqu’à mes 7 mois de grossesse. J’étais suivie par des médecins, gynécologue et kinésithérapeute, qui m’ont toujours soutenue dans ma démarche étant donné que tout se passait bien. Je devais juste éviter les coups bien évidemment. Comme je fais de la boxe anglaise, je ne pratiquais plus le combat mais je pouvais travailler tout le reste. J’ai donc pu m’entraîner assez sereinement, j’ai même remarqué que plus je m’entraînais, moins je subissais d’effets secondaires comme la nausée. Le sport a facilité ma grossesse ! Ça m’arrivait de m’arrêter une semaine et, à ce moment-là, je ressentais les nausées, la fatigue… alors que lorsque je m’entraînais, je ne ressentais rien de tout ça ! La gestion du poids a également été bien meilleure. Pratiquer du sport en étant enceinte est donc très positif, physiquement, mais également moralement ! Ça fait du bien de voir qu’on arrive à garder la ligne et qu’on peut se bouger sans difficulté. Ça permet aussi de voir le temps passer un peu plus vite comparé à ma première grossesse qui m’a paru très longue sans le sport…
Estelle Mossely: Je m’entraînais tous les jours sauf le week-end au début. Puis j’ai diminué à 4 entraînements par semaine. J’ai essayé de garder un maximum de régularité même les jours où je manquais de motivation. J’allais toujours à la salle quoi qu’il arrive, pour faire des étirements si vraiment je n’avais pas assez d’envie, c’est ce qui m’a permis de ne pas décrocher. Je faisais des séances d’une heure maximum et une seule fois par jour afin de minimiser l’acide lactique dans mon corps qui n’est pas bon lors d’une grossesse. Et puis, à partir de mon 7e mois, je ne tenais pas plus d’une heure debout…
Estelle Mossely: Au tout début, j’arrivais encore à courir. Au milieu, quand mon ventre a commencé à sortir, j’ai arrêté de courir et pratiqué la natation à la place. J’ai toujours fait de la musculation, sauf des abdos à partir de 6 mois. À la fin, je ne faisais pas plus de 20 minutes de cardio car le cœur monte beaucoup plus vite et ça devient plus difficile. En termes de musculation, je pouvais tout faire sans soucis sauf les abdos. La seule problématique que j’ai dû gérer était le fait que le bébé était assez bas et que je ne pouvais pas rester longtemps debout. Il fallait juste que je m’assoie régulièrement pour récupérer avant d’enchaîner les exercices.
Estelle Mossely: J’ai voulu faire plus attention que lors de ma première grossesse. Ça m’a fait du bien d’adopter une alimentation saine, autant pour moi que pour le soin du bébé. Je ne me privais pas, j’avais juste une alimentation équilibrée. Ça aide également à gérer la fatigue de l’entraînement.
Estelle Mossely: Je n’ai pas eu les mêmes effets. J’ai bien vu que chaque grossesse était différente. Avec le premier, j’étais très fatiguée, nauséeuse, écœurée par certains aliments, etc. Avec le deuxième je n’ai rien eu de tout ça, mais j’avais des envies un peu obsessionnelles comme manger du pamplemousse pendant trois jours ! Plus je m’entraînais, plus j’avais ce type d’envies. Je me suis sentie en meilleure forme et j’ai remarqué que j’étais autant fatiguée les semaines où je ne faisais pas de sport que les semaines où j’en faisais. J’ai également constaté que le sport stabilisait les variations hormonales et de moral.
Estelle Mossely: J’ai repris beaucoup plus vite qu’avec Ali (premier enfant), moins de 2 mois après mon accouchement. Je pense que le sport pendant la grossesse m’a largement aidée à récupérer plus rapidement à ce niveau-là. J’ai cru que les premières semaines à l’entraînement allaient être compliquées, mais finalement en un mois j’ai tout de suite retrouvé de bonnes sensations sans trop de difficultés. Je suis passée de « je ne vais jamais y arriver » à « c’est bon, je peux reprendre le sport de haut niveau ». C’est là qu’on voit que le corps a une mémoire et qu’il est important de l’entretenir pendant la grossesse. Après un mois de reprise, je vais pouvoir faire 2 séances par jour pour me remettre dans le programme de haut niveau. Même la rééducation a été plus rapide !
Estelle Mossely: Le cardio, c’est beaucoup plus dur… les abdos aussi, ça m’inquiète ! Je sens que ce sont les deux choses les plus compliquées à travailler pour reprendre le haut niveau, ce qui est tout à fait normal. De manière générale, j’ai de bonnes sensations au niveau de ma musculature, je suis plus légère que pendant la grossesse donc ça me facilite certains exercices. Mais le cardio… ça monte trop vite ! Je peux déjà reprendre la course à pied d’après ma gynécologue, mais je préfère y aller progressivement. C’est pourquoi je profite des installations de mon club « Les Pyramides » au Port-Marly où je m’entraîne sur un tapis de course dans l’eau. C’est top pour commencer comme me l’a recommandé ma gynécologue. J’ai déjà repris le vélo et la natation et je peux également faire de l’elliptique.
Estelle Mossely: J’ai monté cette association pendant ma première grossesse. J’avais envie de montrer à toutes les femmes qu’on peut être sportive et femme. Fonder une famille tout en s’entraînant, c’est possible et ça doit être accessible à toutes. Si on est bien entourée et soutenue, on peut vivre une vie de femme épanouie sans mettre ses désirs de côté à cause de sa profession. Mon association est surtout destinée aux sportives de haut niveau et expose toutes les thématiques nécessaires, de l’accompagnement juridique à l’avortement. Je suis sûre qu’il est possible de continuer de performer en étant maman, il faut juste être correctement accompagnée et ce jusqu’à un an après l’accouchement. On pourra ensuite sans doute faire de meilleures performances en étant épanouie !
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